Chancine Kaputa appartient à l’univers de créativité combinant sons et silences au cours du temps à travers musique, art et activité culturelle.
Jeune diplômée en marketing et gestion de l’Université de Lubumbashi dans le Haut-Katanga, elle est en train de se forger un avenir en tant qu’instrumentaliste accomplie.
Après avoir obtenu un diplôme d’État en option technique commerciale et administrative à l’école Catherine Beni, Chancine Kaputa a décidé de suivre une formation musicale pour étudier le solfège. C’est là que sa passion pour le violon, qui l’accompagne depuis une dizaine d’années, s’est intensifiée. Pour elle, cet instrument a une signification profonde.
« J’ai choisi le violon d’abord parce que j’apprécie énormément cet instrument, mais aussi parce qu’il est l’un des meilleurs pour développer l’oreille, la justesse et le sens musical », a souligné Francine Kaputa.
Approchant de la trentaine, cette jeune violoniste pleine d’énergie fait actuellement le bonheur de l’orchestre néo apostolique de Lubumbashi (ONAL) où elle se produit. Son amour pour la musique remonte à loin. « Mon amour pour la musique remonte à mon enfance. J’ai toujours apprécié la musique…», explique la jeune violoniste qui a grandi dans un environnement imprégné de spiritualité.
Aujourd’hui, elle ne se sépare plus de son violon avec lequel elle vit une passion symbiotique. « La musique emporte l’âme, c’est relaxant quand on s’y consacre», confie-t-elle, n’ayant d’yeux que pour cet instrument qu’elle trouve mélodieux. Elle aspire à aller loin dans la musique grâce à ce violon.
Membre de l’ONAL, elle rêve de grandes scènes. En effet, avec son violon, elle est déjà comblée par les acclamations chaleureuses du public à la fin d’un culte ou d’une prestation.
Son objectif est de travailler dur pour devenir une violoniste réputée dans son pays, la République Démocratique du Congo, où les femmes qui jouent de cet instrument sont rares.
Gédéon ATIBU