En marge de la journée internationale de la dépénalisation de l’avortement, le 28 septembre dernier, l’ONG américaine IPAS, a salué les progrès accomplis la République démocratique du Congo depuis la publication au journal officiel du Protocole de Maputo.
D’après son Directeur pays Jean Claude Mulunda, parmi ces progrès, on note le développement de la stratégie générale de communication sur les soins complets d’avortement centrés sur la femme, validé par le ministère de la Santé et tant bien d’autres.
«Il s’agit entre autres du développement de la stratégie générale de communication sur les soins complets d’avortement centrés sur la femme qui a été validé par le ministère de la Santé de la RDC, l’engagement du système judiciaire en faveur de l’implémentation de l’article 14 du Protocole de Maputo, des étapes importantes franchies grâce à la collaboration entre IPAS, le secrétariat permanent du Conseil supérieur de la magistrature et la Cour constitutionnelle, le développement du module de formation du magistrat, la disponibilité de commodités des médicaments et de nouvelles technologies permettant d’offrir les soins de qualité ainsi que la formation des sages-femmes qui ont changé la donne», a relevé le docteur Jean Claude Mulunda, directeur-pays de l’ONG IPAS.
Le Protocole de Maputo à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples (Protocole de Maputo) est un protocole international de l’Union africaine, amenant les États signataires à garantir les droits des femmes, y compris le droit de participer au processus politique, l’égalité sociale et politique avec les hommes, une autonomie améliorée dans leurs décisions en matière de santé et la fin des mutilations génitales féminines.
Il a été initié lors d’une réunion organisée par la WILDAF, du 8 au 9 mars 1995, et conclu et signée le 11 juillet 2003 à l’occasion du 2e sommet par l’Union africaine, à Maputo, au Mozambique.
Tous les États membres de l’Union africaine l’ont signé, sauf le Botswana, le Maroc et l’Égypte. La convention est entrée en vigueur le 25 novembre 2005.