C’est pour la toute première en République démocratique du Congo que trois femmes ont été portées au Bureau définitif de l’Assemblée nationale après l’élection tenue mercredi 22 mai 2024.
Il s’agit respectivement de Dominique Munongo, Rapporteur adjoint, Chimène Polipoli Questeur et Grâce Néema, Questeur adjoint.
Cette élection historique n’ont pas laissé indifférente Chantal Faida Mulengabyuma, coach en leadership feminin et Experte en genre en République démocratique du Congo.
Pour elle, trois points saillants méritent d’être soulignés concernant la représentativité des femmes au sein de ce nouveau bureau de la chambre basse du Parlement congolais.
𝟏. 𝐋𝐚 𝐦𝐚𝐣𝐨𝐫𝐢𝐭é 𝐝𝐞𝐬 é𝐥𝐮𝐬 𝐨𝐧𝐭 𝐚𝐜𝐜𝐨𝐫𝐝é 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐯𝐨𝐭𝐞 𝐚𝐮𝐱 𝐜𝐚𝐧𝐝𝐢𝐝𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐦𝐢𝐧𝐢𝐧𝐞𝐬, marquant ainsi une avancée significative dans l’évolution des mentalités et suscitant un espoir grandissant quant au leadership politique féminin dans notre pays.
𝟐. 𝐋𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐨𝐧𝐭 𝐝û 𝐥𝐮𝐭𝐭𝐞𝐫 𝐚𝐫𝐝𝐞𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐨𝐛𝐭𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞 𝐞𝐧 𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐜𝐚𝐧𝐝𝐢𝐝𝐚𝐭𝐞𝐬 au sein de leur Regroupement politique. Cette bataille témoigne de la nécessité d’un engagement soutenu pour atteindre la parité et souligne les défis persistants auxquels les femmes sont confrontées dans le domaine politique.
𝟑. 𝐁𝐢𝐞𝐧 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐥é𝐠𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐯𝐢𝐬𝐚𝐧𝐭 à 𝐩𝐫𝐨𝐦𝐨𝐮𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐩𝐫é𝐬𝐞𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐟é𝐦𝐢𝐧𝐢𝐧𝐞 𝐬𝐨𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐧 𝐯𝐨𝐢𝐞 𝐝’𝐚𝐩𝐩𝐥𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧, avec près de 42 % de femmes élues, l’objectif idéal de parité à 50 % reste à atteindre. Toutefois, chaque avancée, même minime, constitue un motif de soulagement et d’espoir pour une meilleure représentativité.
À cet effet, Chantal Faida Mulengabyuma espère vivement assister à une représentativité équilibrée, dans un futur proche, au sein du bureau définitif du Sénat, du gouvernement Judith TulukaSuminwa ainsi que dans les gouvernements provinciaux et autres postes nominatifs.
Ivan H