La crise sécuritaire dans la province du Nord-Kivu dûe notamment à l’activisme des groupes armés illégaux dont le M23 n’a pas empêché la participation massive des filles aux épreuves nationales certificatives du cycle primaire.
Lors du lancement de l’examen national de fin d’études primaires dans cette province en proie à l’insécurité, il a été enregistré un accroissement de la participation des filles à 51%, soit 78 357 filles sur 155 969 candidats.
Ces chiffres sont repartis de la manière suivante : 40 683 candidats dont 20.731 filles pour la province éducationnelle Nord-Kivu 1, 82 953 dont 43 211 filles pour celle du Nord-Kivu 2, et 32 333 dont 14 412 filles pour le Nord-Kivu 3, tous regroupe dans 552 centres.
Prisca Luanda Kamala conseiller du gouverneur militaire en matière de l’éducation, qui a donné le go de ces épreuves, a rassuré que tous les enfants des zones occupées par le M23 participent à ces épreuves dans des sites délocalisés.
«Le gouvernement provincial du Nord-Kivu en collaboration avec les services techniques de l’EPST a mis tout en œuvre pour encadrer et intégrer les apprenants de tous les niveaux de l’enseignement primaire, secondaire et techniques en délocalisant certains centres de passation des épreuves dans les territoires de Masisi, Rutshuru et ceux de Kibumba à Goma en vue de permettre aux candidats de ces entités de présenter ces épreuves dans des conditions apaisées», a-t-elle affirmé.
Il faut signaler la province a connu une augmentation de 2095 candidats pour cette édition avec a 51% de filles aux épreuves contre 49% de garçons ce qui témoigne une avancée significative dans la scolarisation des filles en province.
Richard Kubuya / Goma