La cheffe de la division provinciale de la formation professionnelle, arts et métiers Eugénie Kazadi sollicite une mesure de clémence à sa hiérarchie au sujet de la fermeture de quelques centres de formation professionnelle non viables dans sa juridiction.
Dans une interview accordée à la radiodelafemme.net, elle demande au ministère de tutelle d’accorder un moratoire à ceux qui ont leurs centres de 3 à 6 mois afin que ces soient se déploient pour répondre aux conditions de fonctionnement exigées par la loi.
«Nous sommes dans un pays où la formation professionnelle était beaucoup négligée, c’est aujourd’hui que les gens commencent à comprendre l’utilité de la formation professionnelle, c’est par là que vous voyez quelqu’un dire, moi aussi je vais créer un centre de formation professionnelle avec les moyens de bord que j’ai. Je demande au nouveau ministre de la formation professionnelle d’accorder un temps moratoire à ceux qui ne sont pas en ordre», plaidé Eugénie Kazadi.
Elle a par ailleurs demandé à ceux qui ont les centres de formations professionnelles non viables de se doter desmatériels d’apprentissage adequats ( ordinateurs, machine, à coudre, voitures ,etc…) afin de répondre aux normes.
«D’abord il faut savoir que ce n’est pas le ministre qui a pris cette décision mais plutôt les articles, vous devez avoir les outils qui permettent à ceux qui apprennent de bien comprendre ce que vous enseignez, c’est comme à l’éducation nationale, un enseignant qui donne sa matière sans matériel, un tel enseignant est à chasser. C’est le cas aussi avec les centres de formations non viables, nous voulons rendre notre secteur plus performant, voilà pourquoi vous devez avoir tous les matériels», a-t-elle lancé.
Eugénie kazadi a félicité tous les acteurs et actrices de la province du Kasaï oriental qui ont les centres de formations professionnelles qui répondent aux normes tout en mettant l’accent sur la qualité et la compétence de ceux qui forment.
Ariel Maleka/Mbujimayi