Si généralement nombreux Congolais soutiennent que les 9e jeux de la Francophonie sont une réussite pour l’instant, plusieurs à-côtés font cependant jaser. On se souvient par exemple de la plainte d’un coach burkinabè qui déplorait les conditions d’hébergement de ses athlètes. Puis, après lui, une ressortissante malgache qui a dénoncé les conditions qui ne leur permettaient pas de se sentir à l’aise. Pour l’un tout comme pour l’autre de 2, les solutions ont vite été trouvées grâce à leurs vidéos qui sont devenues virales sur la toile.
Mais, une autre scène qui fait parler est celle jouée par la nouvelle Directrice générale du Fonds de promotion culturelle (FPC). Il y a quelques jours seulement, Barbara Kanam a été nommée par le chef de l’Etat et ses premières décisions ne peuvent être que scrutées à la loupe.
En effet, la nouvelle DG a signé un ordre de mission pour 17 personnes pour participer aux jeux de la Francophonie. Curieusement, et c’est cela qui fait parler l’opinion, ces mandataires du FPI sont entre autres Emmanuel Ngoy Dioko, président du conseil d’administration, qui s’est fait accompagner de ses 4 assistants. Puis, le Directeur général adjoint du FPC Didier Massela avec ses 6 assistants.
On note également 3 assistantes de Barbara Kanam ainsi qu’une chargée de mission. Les collaborateurs, membres de différentes directions du FPC, ont savamment été laissés.
Au sein de l’opinion, on craint que le Fonds de promotion culturelle devienne un club d’amis auquel n’auront pas accès ceux qui ne font pas partie du carré proche de la Directrice générale. Et, au lieu du peuple d’abord, le FPC risque de transformer au « nous d’abord », commente un internaute.
Par MMC