Lors d’une réunion cruciale tenue ce jeudi 10 avril, à Mbuji-Mayi, les acteurs de la société civile et les responsables communautaires ont appelé à un engagement collectif pour lutter contre les violences basées sur le genre (VBG), l’exploitation et les abus sexuels (EAS), ainsi que le harcèlement sexuel (HS).
Ce rassemblement, marqué par le mouvement « Jeudi en noir », a réuni des voix déterminées à changer la dynamique autour de ces problématiques qui touchent particulièrement les femmes et les jeunes filles en République Démocratique du Congo.
Dr Placide Mbuyi, chef de mission de l’Association pour le bien-être familial/Naissances désirables (ABEF-ND) au Kasaï Oriental et à Lomami, a au cours de cette réunion souligné l’importance de la perception que nous avons de nous-mêmes et des autres.
«En ce Jeudi en noir, je tiens à réaffirmer l’importance de l’image que nous nous faisons de nous-mêmes et des autres. C’est pourquoi je lance ce message à toutes les communautés de la RDC, à faire preuve d’engagement collectif pour prévenir les VBG, EAS et HS qui constituent un frein à l’épanouissement de la femme et de la jeune», a-t-il déclaré.
Cette rencontre a mis en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les femmes congolaises.
Les intervenants ont également insisté sur le rôle clé des hommes dans cette lutte. En tant qu’alliés, ils sont appelés à dénoncer les comportements abusifs et à soutenir activement les initiatives visant à protéger les droits des femmes. La mobilisation des jeunes a également été soulignée comme essentielle pour créer un changement durable dans les mentalités.
Soulignons que l’engagement collectif pour prévenir les VBG, EAS et HS est plus qu’une nécessité ; c’est un impératif moral. Les acteurs présents à Mbuji-Mayi ont réaffirmé leur détermination à travailler ensemble pour bâtir un avenir où chaque femme et chaque jeune fille pourra vivre librement, sans crainte d’être victime de violence ou d’abus.
Ariel Maleka Armal