Une situation inédite à laquelle les jeunes filles et garçons sont confrontés dans la capitale Rd.congolaise, Kinshasa.
Des parents kinois décident sans raison de ne plus prendre soin de leurs enfants alors que ces derniers ont encore besoin de tout ou presque. Dans ce cas, les jeunes filles victimes de cette situation témoignent que leurs éducation, amour et dignité sont inconsciemment et parfois consciemment foulés aux pieds.
Curieux que cela puisse paraître, ces parents qui font ainsi se fondent sur des idées ostentatoirement abjectes et irréalistes. Âgée de 22 ans, l’étudiante Audrey Salehe fait savoir qu’elle en a été victime pour avoir monté une activité commerciale qui lui permet de gagner un plus sur ce qu’elle lui donnait déjà. A partir de ce moment là, elle s’est vue couper de tout abonnement des parents.
« Je me bats désormais seule pour assurer ma mobilité de tous les jours et subvenir à mes multiples besoins parce que mes parents prétendaient que cet argent m’est donné par des petits amis», confie-t-elle.
Fuite de responsabilité parentale ou manque de moyens ?
« La plupart des parents kinois ou congolais fuient leurs responsabilités », estiment plusieurs observateurs qui accusent certains parents congolais de ne pas faire d’efforts pour satisfaire aux besoins financiers prévalant dans leurs familles. Ils dépensent leur argent dans la boisson et s’occupent peu ou pas du tout de l’encadrement des leurs enfants. D’autres, par contre, n’ont pas de moyens financiers consistants dans la mesure où beaucoup parmi eux n’ont pas ou sont en quête d’un emploi avec un salaire décent. Dans tous les cas, cet état de choses « expose les jeunes filles au dérèglement dans leur mode de conduite« , notent-ils.
Il faudra rappeler que la plupart des jeunes filles souffrent de leurs courage et capacité d’entreprendre une activité génératrice des revenus dans le but de subvenir à quelques besoins personnels ou familiaux.
Cette situation nous a fait penser à une question : Jusques quand un parent ou un responsable parental peut se désengager (de) dans la prise en charge de ses enfants dans le contexte Congolais ou africain ? La question reste posée.
Par Gédéon ATIBU