Une conférence a été organisée sur la promotion du droit à la santé, de l’autonomie corporelle des femmes congolaises, de l’accès à la contraception et à l’avortement, dimanche 10 août, à Kinshasa.
Selon Chimène Nsia, cadre de l’ONG Aurore, « l’égalité entre hommes et femmes passe par la reconnaissance de l’autonomie corporelle de la femme ainsi que par l’accès garanti à la santé, à la contraception et à l’avortement ».
Mme Nsia a invité les participantes à faire preuve de persévérance et d’engagement afin de s’imposer dans les instances décisionnelles, que ce soit dans le secteur privé, les institutions publiques ou les partis politiques, où leur contribution peut être déterminante.
Elle a insisté sur l’importance de garantir un accès équitable à des soins de qualité, qu’elle considère comme un enjeu à la fois de santé publique et de justice sociale.
Malgré certaines avancées, elle a relevé que des efforts supplémentaires restent indispensables pour éliminer les obstacles qui freinent encore l’épanouissement professionnel et social des femmes, et pour répondre aux besoins spécifiques liés à leur santé.
La conférence, enrichie par des ateliers pratiques et des activités interactives, a permis aux participantes de mieux cerner leur rôle de leader.
« Nous avons été réellement inspirées par cette intervention. Nous repartons mieux armées pour assumer nos ambitions professionnelles tout en préservant l’équilibre avec notre vie familiale », a confié Plamedie Mampuya, l’une des participantes.
Organisée par l’ONG Aurore dans la commune de N’sele à Kinshasa, cette rencontre visait à encourager les femmes à s’impliquer davantage dans la gestion et le développement de la nation.
Par Adonis Mbuyi