Les quatre clubs congolais engagés en coupes africaines vont devoir se trouver des équipes féminines évoluant en championnat de première division pour répondre aux exigences de la CAF.
Mme Laetitia Dembo Sumbu, Journaliste sportive à la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) a commenté cette décision de la CAF, qui « n’était q’une recommandation, mais devenue une obligation ».
Elle fait savoir que cette exigence de l’organe faîtier du football continental sert à couvrir l’écart entre le football masculin et féminin surtout en République démocratique du Congo.
Après ses deux participations à la phase finale de la Coupe du monde U20 et l’exploit réalisé lors de la Coupe d’Afrique des Nations de 1998 en terminant à la 3ème place du podium, les dirigeants congolais n’ont pas construit dans la durée pour tirer davantage vers le haut l’équipe nationale de la RD. Congo en version féminine. Mais avec cette exigence de la CAF, les joueuses seront en mesure de participer plus régulièrement à des championnats, qui vont les pousser à se surpasser et cela permettrait que le football surtout en Afrique ne soit plus seulement une affaire d’homme mais également de dames, car dit-elle qu’il était difficile de « parler du football dames dans d’autres pays africains ». Elle reconnaît tout de même qu’il y a des pays africains comme le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Algérie et le Cameroun qui se sont depuis longtemps mis aux pas et sont en avance par à d’autres nations.
En ce qui concerne la RDC, cette commentatrice du football féminin à la Confédération Africaine de Football estime que cette initiative servirait à « professionnaliser nos clubs et valoriser le football féminin » dont le pays se prépare à affronter les éliminatoires des jeux olympiques face au Mozambique, ceux de la Coupe du Monde de 20 ans face à la Zambie et ceux de la Coupe du monde U17 ans face au Kenya.
« Cette décision ne peut être que bénéfique pour la République démocratique du Congo », a-t-elle souligné, dans la mesure où elle favorise également la majoration du nombre de joueuses pour la présélection au niveau national.
Rappelons que dès la nouvelle saison 2023-2024, tous les clubs engagés en Ligue des Champions et en Coupe de la Confédération devront posséder une équipe féminine dans la perspective de marquer un pas de plus vers le développement et la promotion du football féminin sur le continent.
Par Gédéon ATIBU