La démocratie dans la gouvernance des affaires publiques ne peut être promue si elle est déjà absente au sein des partis politiques censés la soutenir.
Les dirigeants politiques en République démocratique du Congo sont souvent critiqués pour leur népotisme, leur clientélisme et leur régionalisme qu’ils ont institutionnalisés dans leur mode de fonctionnement.
La récente désignation de Serge de Bahati et de Caroline Bemba par leurs partis respectifs pour les postes de questeur et questeur adjoint, en ignorant les membres et cadres du parti, a déclenché la colère des Congolais fatigués de cette pratique.
Maître Dahlia Tshilanda soulève des questions sur cette situation en dénonçant le comportement des politiciens congolais qui favorisent le népotisme au sein de leur parti en sacrifiant les militants qui ont soutenu le parti.
Elle critique également le phénomène de certains jeunes qui, pour des motifs financiers, encouragent ces pratiques en louant les politiciens qui favorisent ensuite leurs propres enfants pour des postes, mettant en avant ce contraste qui nuit à l’avenir du pays.
L’appétit pour le pouvoir des politiciens et le manque de maturité démocratique des citoyens entravent le développement socio- démocratique du pays. Face à cette réalité, les observateurs appellent à une révolution démocratique pour mettre fin à ces pratiques du passé qui ont plongé le pays dans une crise politique.
Gédéon ATIBU