Dans une conférence de presse tenue samedi 30 novembre 2024 à Goma, au Nord-Kivu, l’association des femmes de médias alerte sur des cas d’atteinte à la liberté de la presse dans cette partie du pays.
D’après cette structure, 18 cas d’atteintes contre les journalistes, dont 12 cas d’atteintes et un décès chez les hommes et 5 cas chez les femmes journalistes ont été enregistrés dans différentes circonstances depuis le mois de janvier.
Suite à ces violations qui menacent la liberté dans cette partie de la République Démocratique du Congo, l’association des femmes des médias appelle les autorités congolaises à renforcer la protection des journalistes, mais surtout à rassurer leur protection.
L’AFEM exhorte également les responsables des différentes rédactions de médias à libérer les journalistes à des heures supposées sûres et qui ne les exposent pas au danger.
« Ainsi nous demandons aux autorités et responsables des médias dans le cadre des 16 jours d’activisme d’avoir un œil regardant sur la mise en application des droits qui régissent la protectionde journalistes, de mettre en place des politiques permettant de renforcer la protection des journalistes et pour le cas de la ville de Goma où les taxis motos ne circulent plus au-delà de 18 heures, les responsables des médias puissent revoir les programmes pour permettre aux journalistes de regagner leur domicile en toute sécurité», a déclaré Rose Mathe point Focale AFEM.
Il sied de signaler que cette conférence, organisée par AFEM en partenariat avec l’Ambassade de la République fédérale d’Allemagne à Kinshasa, était inscrite dans le cadre du projet : « Une presse libre, professionnelle, inclusive et plurielle pour l’accès des différentes couches sociales à l’information fiable au Nord et au Sud-Kivu».
Richard Kubuya/Goma