Dans l’univers exigeant des médias, il est rare de rencontrer une personne excellant à la fois dans les sports et la politique. Cependant, Nathalie Yoko Mposo a réussi l’exploit d’être à la fois une journaliste sportive et politique reconnue. Dans cet article, nous explorerons la vie de cette femme remarquablement polyvalente et découvrirons comment elle jongle entre les projecteurs et la quête incessante de la vérité.
Née à Kinshasa un certain 17 octobre, Nathalie Yoko Mposo a toujours été attirée par les débats et les journaux télévisés dès son plus jeune âge. Son intérêt précoce pour le journalisme l’a amenée à poursuivre des études littéraires au Lycée Boyokani à Yolo, où elle a obtenu son diplôme en Latin Philo avec mention Bien (64%). Après son diplôme d’État, Yoko a décidé de se spécialiser en communication et journalisme à l’Institut Facultaire des Sciences de l’information et de la communication pour acquérir les compétences requises pour exercer cette profession qui la passionnait tant.
Depuis son enfance, Nathalie Yoko a fait le choix délibéré de se tourner vers le journalisme : « Bien qu’elle ait d’abord envisagé de devenir médecin, ce n’est pas une influence extérieure qui m’a dirigé vers ce domaine, mais plutôt la constatation que mes compétences étaient plus prononcées dans les langues. Passionné par les débats politiques, j’ai toujours apprécié les journalistes capables de présenter les informations de manière captivante », a-t-elle raconté avec émotion.
De nature timide, curieuse et amicale dès son plus jeune âge, Nathalie Yoko Mposo a été davantage influencée par son cercle familial que par son environnement à Yolo Sud, une zone animée de la commune de Kalamu à Kinshasa. Guidée par ses parents, elle a vécu une jeunesse studieuse partagée entre l’école, l’église et la maison.
Journaliste sportive, le destin !
Nathalie Yoko Mposo est maintenant une personnalité bien connue et appréciée dans le monde de la télévision, en particulier dans le domaine sportif où elle laisse sa marque. Sa passion pour le sport n’était pas prévue, mais le destin en a décidé autrement.
Lors de son stage de fin d’études à l’IFASIC, elle s’est retrouvée entre autres étudiants retardataires, envoyés à la rédaction sportive de la RTNC 2. Sous la direction de Kapuka Ngoy, elle a dû s’adapter rapidement et apprendre le journalisme sportif. C’est là qu’elle a découvert cet univers. Après avoir obtenu sa licence en communication des organisations, elle n’a pas trouvé d’emploi dans ce domaine. Sa passion toujours présente, elle est retournée vers le journalisme sportif pour se démarquer des autres et se faire une place.
Déterminée et perspicace, Nathalie Yoko consacre du temps à apprendre. À la RTNC2, elle fait preuve de dévouement et de persévérance pour exceller.
Même si le métier de journaliste est souvent considéré comme ingrat, Nathalie Yoko voit les choses différemment. Pour elle, l’essentiel est de construire des relations et de se forger une réputation, des éléments bien plus précieux que l’argent. Elle souligne que le journalisme offre des opportunités uniques liées aux relations que l’on tisse, et que c’est à chacun de choisir comment les exploiter.
Nathalie Yoko a acquis les bases du journalisme sportif à la RTNC 2 sous la direction de Kapuka Ngoy. Elle a été remarquée pour ses performances qui ont valu l’approbation de la hiérarchie et des téléspectateurs. En 2013, elle rejoint Digital Congo, recherchée par Frédéric Kitenge pour compléter l’équipe de journalistes en attendant le retour de congé maternité de Mamie Lugambo et Olga Masangu. Nathalie Yoko se souvient avec gratitude de son expérience enrichissante aux côtés de figures notables telles que Charles Mbuya et Gigs Nlandu.
« Je trouvais fascinant de ramasser les papiers qu’ils jetaient et d’aller les lire chez moi. Je m’appliquais chaque jour pour progresser », explique Nathalie Yoko avec enthousiasme.
Son passage à Digital Congo lui a permis de se perfectionner dans la présentation, le reportage et l’analyse sportive. Depuis 2019, elle a rejoint Télé 50, où elle a continué à se développer et à s’épanouir.
La nouvelle version de Nathalie Yoko Mposo a été rendue possible grâce à l’homme dont l’impact dans le monde des médias est bien établi. Jean-Marie Kassamba, « maître d’école », a joué un rôle clé dans la transformation de Yoko Mposo. Convaincu de son potentiel exceptionnel, JMK a tout mis en œuvre pour offrir au public une autre facette de Nathalie Yoko. Il convient de souligner que le directeur de l’espace 50, fort de son esprit managérial, mérite une reconnaissance nationale pour son engagement dans ce domaine, où il a grandement contribué en insufflant rigueur et profondeur.
Elle met en avant l’importance de la polyvalence et encourage les jeunes à bien se connaître afin de poursuivre leur passion avec détermination. Selon elle, la persévérance et l’apprentissage continu sont essentiels pour exceller dans le journalisme.
L’événement sportif dont le souvenir est encore frais est le CHAN 2014. « Après les matches et le Journal du CHAN, nous devions rentrer à la maison en bus, mais celui-ci est tombé en panne au Vélodrome. Malgré nos efforts pour le réparer, nous avons dû passer la nuit à la belle étoile avec nos collègues de Digital Congo », se rappelle encore comme ci c’était hier.
Nathalie Yoko, une source d’inspiration pour de nombreuses personnes grâce à son parcours exceptionnel. En réussissant brillamment dans une carrière exigeante, elle démontre que la polyvalence est une force et non un obstacle. Elle invite à croire en nos rêves, quels que soient les défis qui se dressent devant nous.
A travers son parcours impressionnant, Nathalie Yoko incarne le courage, la persévérance et la détermination. Sa passion pour la communication et son engagement à faire progresser les choses en font une personnalité incontournable dans le paysage médiatique congolais.
Gédéon ATIBU