Le professeur Rémy Ngoy Lumbu s’est donné la tâche de corriger les papiers officiels en ligne.
Mal rédigés souvent, les lettres et documents institutionnels comportent plusieurs coquilles, fautes et erreurs qui laissent parfois à désirer.
En effet, des communiqués pondus par nombre d’institutions étatiques ne passent souvent pas à une seconde lecture pour éviter de dédaigner les règles du bon usage de la langue de Molière.
Contrarié par cette situation qui renvoie une image négative des services de l’État, le professeur Rémy Ngoy Lumbu veut réussir un coup de maître en faisant révolutionner la rédaction des correspondances institutionnelles.
« Un autre Congo de la « rectitude écriturale » naîtra un jour. Nous sortirons sûrement de la cachexie administrative abhorée par les Lumières Congolaises qui ne courrent pas les rues. La perfection n’est pas le lieu commun pour les mortels », a déclaré après être abasourdi des fautes d’orthographe et de syntaxe voire de forme ou de style qui y reviennent fréquemment.
L’expérience tente de faire passer cet enseignant d’un modèle d’enseignement et de correction sommatif où elle se veut plus formative en vue d’améliorer sensiblement la qualité de ceux qui ont en charge la rédaction des lettres et correspondances administratives.
Réagissant à ce sujet, un internaute salue cette initiative et estime qu’il est important et impératif d’élargir le stylo correcteur jusqu’aux discours officiels « souvent très alambiquée et sans littérarité », a-t-il commenté.
Ainsi, ce professeur d’université plaide pour une amélioration des papiers institutionnels en engageant un personnel qui s’y connaît à défaut d’écrire en langue nationale.
Soulignons que ceci paraît à première vue comme une insolite, mais le besoin est vraiment réel à regarder de près et Rémy Ngoy Lumbu se donne la force pour que cette rectitude prenne effectivement corps en lieu et place que ce projet se limite uniquement sur les réseaux sociaux sans un véritable impact sur les services chargés de rédiger des lettres officielles.
Par Gédéon ATIBU