Depuis près de 3 décennies, l’insécurité devenue chronique dans l’est du Congo est toujours loin d’être jugulée. Bien au contraire. En dépit d’efforts mis en place par les régimes qui se sont succédé depuis 1996, la paix n’est restée qu’un leurre. De nos jours, la République démocratique du Congo est assaillie par 252 armés dont 14 étrangers selon les statistiques avancées par le programme DDRC-s.
L’ASADHO pointe du doigt de hauts responsables de l’armée dans cette déstabilisation qui leur profite. L’ASADHO avance que des généraux FARDC entretiennent certaines milices pour favoriser l’exploitation des minerais dans plusieurs entités au Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri, etc.
L’ASADHO invite les autorités congolaises à sévir contre ces agents doubles qui sont à la base de la déstabilisation du pays.
Rappelons-le, depuis l’avènement de l’AFDL de Laurent Désiré Kabila, l’est du Congo est resté le théâtre d’atrocités entretenues par des groupes armés. Certains hauts officiers sont pointés du doigt dans le circuit. Ils sont accusés de doter des armes et des tenues aux miliciens qui exploitent des minerais pour eux. Certains généraux apparaissent dans des rapports de l’ONU.
Par la Rédaction