Comme annoncé, la gratuité de la maternité et des soins du nouveau-né est bel et bien devenue effective à partir de ce jour dans les villes de Kinshasa et Lubumbashi.
Lors de son lancement officiel à l’Hôpital du camp Tshatshi, le chef de l’État, Félix Tshisekedi, s’est dit satisfait de ce programme qui s’inscrit dans le premier paquet des soins de la mise en œuvre de la Couverture Santé Universelle en RDC.
Pour le président de la République, la santé des femmes enceintes est une urgence : avec entre 500 et 700 décès pour 100 000 naissances, selon les dernières estimations, le pays a l’un des taux de mortalité maternelle mes plus élevés au monde.
«Notre objectif ultime est de veiller à ce que nos mères ne perdent plus la vie en donnant la vie», a indiqué le Chef de l’État pour qui la Couverture Santé Universelle est un « devoir».
Combattre la mortalité maternelle et infantile est le plus grand objectif de ce programme. Les frais liés à l’accouchement ne poseront plus problème dans un pays où 64% de la population, soit plus de 60 millions de personnes, vit avec moins de 2 dollars par jour.
«Les femmes enceintes, les accouchées et les nouveau-nés recevront des soins de santé de qualité gratuitement sans que les difficultés financières ne constituent un obstacle, et cela sur financement propre du gouvernement », a mentionné le Chef de l’État dans son discours.
Il y a tenu et peut donc se frotter les mains de voir enfin ce projet être lancé. Le budget global est évalué à plus de 41 millions de dollars pour les villes de Kinshasa et Lubumbashi. La mise en œuvre à l’échelle nationale ne pourra intervenir qu’en 2024.
Par Gédéon ATIBU