Les autorités congolaises dénoncent les intentions du régime de Kigali qui n’a toujours pas arrêté d’appuyer la rébellion du M23 en hommes et matériels pour déstabiliser l’est de la République démocratique du Congo.
Déjà, entre le samedi 15 et le dimanche 16 juillet, dans la localité de Bukombo, ces militaires à la solde du Rwanda ont massacré 11 civils après les avoir utilisés comme des porteurs, avaient alerté les forces armées de la RDC.
Ensuite, ce mercredi 19 juillet, l’armée congolaise met à nu le nouveau projet du gouvernement rwandais qui consiste à déployer en masse de nouvelles troupes au Nord-Kivu, notamment dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Nyirangongo où sont les éléments M23.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, les FARDC indiquent que Kigali se sert du prétexte selon lequel les rebelles FDLR se prépareraient à attaquer le Rwanda à partir de la RDC. Mais pour la partie congolaise, il s’agit simplement d’une fuite en avant pour préparer l’opinion sur ce qui se prépare.
« Le gouvernement rwandais s’apprête à envoyer ses troupes sur le territoire congolais. Selon les autorités rwandaises, l’incursion ainsi annoncée serait justifiée par l’imminence d’une attaque supposée des FDLR/Foca contre le Rwanda à partir du territoire congolais. Face à ce fallacieux prétexte, les FARDC déclarent qu’il s’agit d’une fuite en avant destinée à préparer l’opinion à admettre et comprendre la commission, par les RDF, d’autres crimes crapuleux et actes de violence ignobles pour pérenniser mort et désolation ainsi que l’insécurité et la terreur dans la population congolaise », dénonce l’armée congolaise.
Rappelons-le, l’armée rwandaise déguisée en M23 sur le sol congolais est cité dans de nombreuses atrocités au Nord-Kivu depuis le début du conflit. Le cas le plus récent est celui du massacre d’au moins 11 civils à Bukombo, en territoire de Rutshuru. Quelques mois avant, elle a aussi assassinée plus de 270 autres personnes à Kishishe.
Par Charles Mapinduzi