Dahlia Tshilanda, avocate, exprime sa déception et son sentiment d’impuissance face à l’acculturation de l’Afrique, qui a conduit à un désintérêt pour ses propres valeurs.
Elle encourage parents, éducateurs et décideurs à favoriser l’usage des langues maternelles plutôt que le français, mettant en avant les nombreux avantages de cette approche
Selon elle, l’abandon des langues maternelles au profit du français « a entraîné une crise identitaire » qui se perpétue aujourd’hui, incitant les jeunes à adopter des comportements sans réflexion.
Cette crise d’identité est attribuée en grande partie à un système éducatif défaillant qui néglige l’héritage culturel et linguistique congolais, voire africain, suscitant des regrets de la part des entrepreneurs éducatifs et des personnes soucieuses du changement de paradigmes à l’instar de Mme Dahlia Tshilanda.
Considérant cet enjeu comme un problème sociétal majeur, l’État est ainsi interpellé pour « rééquilibrer la valorisation de l’héritage linguistique et culturel tout en s’ouvrant à l’enrichissement culturel plus harmonieux », souligne-t-elle comme un besoin pressant.
Gédéon ATIBU