Après son invalidation du 15 juin 2022 par le bureau Christophe Mboso, l’honorable Mushobekwa dit être visée par un nouveau complot dans le but de chercher à la détruire politiquement et la réduire au silence.
En l’espace de 4 mois, d’illustres inconnus parlant Swahili, Kinyarwanda et français ont contacté Marie- Ange Mushobekwa pour lui parler d’une affaire d’armes ou d’une réunion secrète dont elle ne connaît ni les tenants ni les aboutissants. Elle en a bien marre de tout cela qu’elle a finalement décidé de le dénoncer à haute voix.
“Je prends l’opinion publique à témoin. Un nouveau plan contre ma personne est en marche par ceux que je dérange politiquement. Pour des raisons qui leur sont propres, ils veulent monter une histoire liée au M23 et à une supposée atteinte à la sûreté de l’État pour m’emmener en prison. Ils m’avaient promis la prison le 15 juin 2022“, a expliqué l’élue de Kabare dans un long message publié ce dimanche 9 juillet sur son compte Twitter.
La Présidente nationale du MCN dénonce être victime de ce nouveau coup fourré à cause de ses opinions et convictions politiques, qui lui créent tant d’ennuis jusqu’à perdre son mandat électif, ses émoluments et autres de façon tout à fait “illégale” et “arbitraire”.
“Je n’ai pas d’armes chez moi ni ailleurs. Même pas en plastique (mes enfants ont tous grandi et n’ont plus de jouets). Les seules armes que je détiens : “ma foi, ma conscience, mon cerveau, ma dignité et ma bouche pour exprimer mes convictions dans le respect des principes républicains scellés dans notre constitution. Je n’ai jamais participé à une quelconque réunion où quoi que ce soit se planifierait contre la sûreté de l’État“, a fait remarquer l’ex- Ministre des Droits humains.
Kabiliste et membre du comité de crise du Front Commun pour le Congo, Marie- Ange Mushobekwa refuse de renoncer à son engagement politique pour si peu, car à ses yeux, la conscience et la dignité valent plus que l’or pur.
Par Gédéon ATIBU