La femme serait peut-être fatiguée d’être laissée pour compte ou de ne gagner que des miettes dans la composition du gouvernement. Elle veut y voir plus clair pour cette fois-ci.
L’année 2024 sera-t-elle sainte ou différente ? En tout cas, c’est le vœu de toutes les organisations et mouvements féministes qui revendiquent une forte présence des femmes dans le nouveau Gouvernement, qui profile à l’horizon, et dont les tractations pour sa formation sont en cours.
Les autorités congolaises sont donc appelées à prendre cette question des droits des femmes à bras-le-corps.
«La participation massive des femmes au prochain gouvernement, le dialogue inclusif sont des recommandations stratégiques que nous avons soumises aux autorités pour permettre à la femme de s’exprimer à cœur ouvert, de présenter les perspectives d’avenir », a déclaré Cyrille Binsumu, secrétaire générale du Mouvement des femmes de 26 provinces, une association de défense des droits humains.
Les femmes politiques veulent donc rentrer un peu plus dans l’histoire de l’ex- Zaïre, en servant leur pays à des postes stratégiques ou ceux qui relèvent de la souveraineté de l’État.
Pour le moment, les regards de toutes les femmes sont tournés vers le chef de l’État, «Champion de la masculinité positive», qui a, devant lui, l’occasion d’honorer la femme après plus de 60 ans de lutte acharnée contre la marginalisation des femmes et la disparité persistante qu’il y a entre les genres en République Démocratique du Congo.
Gédéon ATIBU