En ce qui concerne les violences sexuelles faites à la femme, 2023 présente un tableau sombre pour la province du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo.
En dépit de nombreux efforts du gouvernement congolais pour éradiquer les mouvements et groupes armés qui sévissent dans cette partie du pays, l’insécurité est toujours grandissante.
A ce jour, les femmes en sont victimes des conséquences collatérales. Dans son briefing, mardi 12 mars 2024, avec le corps diplomatique accrédité en RDC, la représentante de l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) a révélé des chiffres, sur la situation des violences sexuelles dans la région, qui font froid dans le dos.
Elle souligne que son agence est intervenue dans la prise en charge médicale, dans les 72 heures suivant un incident de viol, des 15. 754 survivants de violences sexuelles. Des chiffres records qui portent à faire croire que le Nord-Kivu est la province où sont commises le plus grand nombre d’exactions contre les femmes.
La situation délétère qui prévaut dans le Nord-Kivu est un appel à la responsabilité des gouvernants de prendre le problème à bras-le-corps pour juguler la crise sécuritaire et lot de malheurs qu’elle fait véhiculer chez les concitoyens. Signe que le Nord-Kivu est devenu l’empire du chaos ou de l’autre monde au sujet de la question de violation des droits des femmes.
Gédéon ATIBU