Fini l’opprobre sur l’énigme « de la bishusha » jadis jetté sur l’école primaire Nayaweza, située dans la commune de Bagira, ville de Bukavu.
Grâce à la bienveillance du ministre d’État au Budget, Aimé Boji Sangara, cette école conventionnée protestante de la communauté des églises libres de Pentecôte en Afrique Centrale (CELPA) est vêtue d’une nouvelle robe.
Des élèves vont désormais suivre les leçons dans des salles de classe construites aux standards modernes.
Les cérémonies d’inauguration de cette école ont eu lieu ce mardi 10 septembre 2024, dans une ambiance bon enfant, en présence des élèves, des parents, des autorités locales et provinciales, dont le président de l’Assemblée provinciale, la ministre provinciale de l’éducation et nouvelle citoyenneté et plusieurs autres députés et acteurs éducatifs.
Pendant plus de deux décennies, cette école était victime des intempéries sous toutes ses formes, des catastrophes notamment l’incendie, des pillages etc, a témoigné la directrice de l’établissement.
C’est seulement en décembre 2023, lors de la campagne électorale que le ministre Boji s’est enquiert de l’état de délabrement de cette école, une situation qui ne lui a pas laissé indifférent, a-t-il expliqué, expliquant sa volonté de mettre ses enfants dans conditions acceptables.
Cet ouvrage est l’ensemble des efforts des uns et des autres, chacun à son niveau, poursuit le ministre, qui a rendu grâce à Dieu et au chef de l’État qui ne cesse de faire de l’éducation des enfants congolais, une de ses priorités. Il souligne l’instauration de la gratuité de l’éducation de base qui a permis à environ 7 millions d’enfants de jouir de ce droit constitutionnel.
Par la même occasion, Aimé Boji Sangara a promis la prise en charge cette année des frais minerval pour tous les enfants de l’EP Nayaweza et en particulier une prise en charge annuelle et régulière des 3 premiers de chaque classe.
Il sied de signaler que cette école avec ses bâtiments modernes est bien équipée en pipitres, des latrines et des robinets pour un environnement propice à l’éducation.
Sabrina Kinkumba/Bukavu