Deux jours après les festivités de fin d’année, les reporters de la radiodelafemme.net dans la province du Haut-Katanga ont fait la ronde dans quelques avenues de la commune Annexe située dans la ville de Lubumbashi pour se rendre compte de l’ambiance qui règne après les fêtes de Noël et du nouvel an.
Selon les habitants rencontrés, tout s’est déroulé dans le calme, il n’y a pas eu d’incident majeur. C’est le cas de Christine Kabeya, résidente au quartier joli site dans la commune annexe.
« Nous avons célébré les festivités de fin d’année en toute tranquillité, nous n’avons pas été attaqués par des bandits. Malgré la conjoncture économique. Nous disons merci au gouvernement provincial pour avoir pris des dispositions concernant la sécurité. Notre quiétude n’a pas été troublée et nous avons apporté gloire à Dieu. » a-t-il dit en se confiant à la radiodelafemme.net.
Un avis partagé par Noëlla Banza, mère de famille habitant le même quartier.
« Comparativement aux années précédentes, je dois avouer que nous avons fêté dans le calme. À chaque fois que la situation va mal, à chaque fois que nous sommes attaqués par des bandits, nous critiquons gravement notre gouvernement. Mais tout est tranquille, nous gardons le silence. Je pense que ce n’est pas une bonne politique. Je vous confirme que, dans mon quartier, tout s’est bien passé. Je remercie le gouvernement de Jacque Kyabula Katwe pour le travail abattu. »
Et de poursuivre :
« Nous ne voulons pas que cela puisse s’arrêter. De la même façon que les services de sécurité étaient mobilisés pour assurer notre sécurité pendant cette fin d’année, nous voulons que la même chose soit faite en 2025. Ça fait plaisir de fêter sans que vous découvriez des corps sans vie, sans qu’on vous appelle pour vous dire que votre fils ou votre fille a été attaqué par des bandits armés. Merci encore une fois aux services de sécurité. » a-t-elle conclu.
Malgré le calme, certains lushois ont déploré la hausse du prix des produits sur le marché pendant les festivités, demandant au gouvernement de pallier à cette situation.
Ruth Kutemba/Lubumbashi