A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse le 3 mai dernier dans l’édition de 2024, le Bureau de l’UNESCO a organisé une table ronde en collaboration avec l’UNPC, l’IFASIC et le soutien du gouvernement de la RDC sur le thème « Le journalisme face à la crise environnementale actuelle dans le monde : Cas de la République Démocratique du Congo. »
L’objectif de cette journée était de sensibiliser les médias, les entreprises de presse et les journalistes sur l’importance de la liberté de la presse et de promouvoir son respect par le gouvernement.
Deux grandes sessions se sont déroulées lors de cette activité : La première a inclus des discours du président de l’Union Nationale de la presse du Congo, du représentant de l’UNESCO et du mot d’ouverture de la Table Ronde par le Ministre de la Communication et des médias, représenté par son directeur de cabinet.
M. Modeste Shabani Bin Sueni, le président de l’UNPC, a souligné l’importance des discussions sur l’environnement et a appelé à sensibiliser les populations sur des actions telles que le reboisement et la surveillance des niveaux d’eau des lacs et des rivières.
Le Directeur de cabinet du Ministre de la Communication et des médias, M. Nicolas Lianza, a démontré l’engagement du gouvernement envers les questions environnementales qui seront traitées dans les médias, insistant sur l’importance de cet enjeu.
Le représentant de l’UNESCO en RDC, M. Isaias Barreto da Rosa, a souligné dans son discours l’importance de la responsabilité journalistique et les efforts constants de l’UNESCO pour protéger l’environnement.
Dans son orientation pour la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, l’UNESCO met en avant le rôle crucial des journalistes indépendants et des scientifiques dans le discernement des faits de la désinformation, favorisant ainsi des décisions éclairées en matière de politique environnementale.
Il poursuit en notant que les journalistes d’investigation mettent en lumière les crimes environnementaux, dénoncent la corruption et les intérêts puissants, parfois au prix de sacrifices extrêmes pour remplir leur mission.
Le représentant de l’UNESCO a souligné que l’organisation reste engagée à combler cette importante lacune.
La deuxième session comprenait deux panels sur « Le journalisme et les questions environnementales » et « Le journalisme et le traitement de l’information environnementale », avec la participation d’étudiants en sciences de l’information et de la communication de l’UNISIC, l’ancien IFASIC, ainsi que des experts environnementalistes.
L’organisation de cette table ronde a été perçue comme une opportunité par de nombreux journalistes présents pour renforcer leurs compétences dans le traitement de l’information environnementale, avec le souhait d’une sensibilisation accrue des journalistes aux questions environnementales pour anticiper les risques et contribuer davantage.
Noëlla Mbayi