Alors qu’au Gabon le président Ali Bongo, a été déposé par l’armée à la suite d’un coup d’Etat, le Cameroun a procédé à des changements au sein du ministère de la défense. De son côté aussi, le président rwandais Paul Kagame, a mis à la retraite des centaines de soldats, suite à la promotion d’un certain nombre de jeunes soldats dans l’appareil de sécurité du pays et à la nomination de nouveaux généraux à la tête des divisions militaires stationnées dans différentes régions du pays.
En effet, cette restructuration au sein de l’armée est vue d’un bon œil par certains acteurs politiques congolais. Pour le Président national du parti Congo Positif, Dieudonné Nkishi, le Congo, victime de l’agression Ougando- rwandaise, a dorénavant la possibilité « d’imposer la paix» sur l’ensemble du pays et faire face à l’agression des pays voisins, qui «vont passer le temps à surveiller l’intérieur que l’extérieur», dit-il.
« Après le Gabon, nos voisins de toutes parts ont pris des précautions en chambardant leurs rangs armés. Ils savent que les lignes ont bougé», analyse Dieudonné Nkishi dans un message mis en ligne ce jeudi 31 septembre.
En effet, le Secrétaire Général du regroupement politique « Les Progressistes » estime que cette situation peut constituer « un déclin » pour le pays en proie à l’activisme d’une centaine de groupes armés dans l’Est de la République.
Fin analyste des questions politiques, le leader du parti anti- Chômage invite les opposants à s’engager dans le processus électoral pour exprimer leurs opinions et poursuivre leurs objectifs politiques, plutôt que de spéculer sur le rôle de l’armée dans des situations de renversement de régime sur le continent.
Par Gédéon ATIBU